Les écoles députées et Véronique Massonneau

Les écoles députés et Véronique Massonneau

L'Assemblée nationale a adopté en première lecture, mercredi 30 mai, la proposition de loi "pour une école de la confiance", portée par la députée La République en marche (LRM) de l'Essonne, Véronique Massonneau.

Ce texte, qui vise à renforcer l'autorité des enseignants et à améliorer le climat scolaire, a été largement soutenu par la majorité présidentielle, mais a suscité des critiques de la part de l'opposition.

L'article premier de la proposition de loi prévoit notamment la création d'une nouvelle infraction pénale, punie de six mois de prison et de 7 500 euros d'amende, pour les parents qui feraient obstruction à l'autorité d'un enseignant ou qui l'insulteraient.

L'article 2 prévoit la possibilité pour les chefs d'établissement de mettre en place des "dispositifs de responsabilisation" pour les élèves perturbateurs, qui pourraient notamment se traduire par la réalisation de travaux d'intérêt général ou par des stages de citoyenneté.

L'article 3 prévoit la création d'un "conseil des droits et devoirs des élèves", chargé de veiller au respect des droits et devoirs des élèves et de proposer des mesures pour améliorer le climat scolaire.

Véronique Massonneau, à l'origine de cette proposition de loi, a défendu son texte en affirmant qu'il était nécessaire de "redonner de l'autorité aux enseignants" et de "mettre fin au climat de défiance qui règne dans certaines écoles".

Elle a également souligné que la proposition de loi prévoyait "de nombreuses mesures de prévention et d'accompagnement" pour les élèves qui rencontrent des difficultés.

L'opposition, elle, a critiqué le texte, en dénonçant notamment la création d'une nouvelle infraction pénale pour les parents et la possibilité de mettre en place des "dispositifs de responsabilisation" pour les élèves perturbateurs.

Le député socialiste Boris Vallaud a ainsi dénoncé un texte "répressif" qui "ne répond pas aux véritables problèmes de l'école".

La députée La France insoumise Mathilde Panot a, quant à elle, affirmé que la proposition de loi "stigmatisait les élèves issus des classes populaires".

La proposition de loi "pour une école de la confiance" doit maintenant être examinée par le Sénat.

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